vendredi, octobre 2

Silence on vaccine

SILENCE, ON VACCINE... Un film qui soulève bien des questions et qu'on essaie de dénigrer par tous les moyens. Les médias l'ont banalisé et "débunké". Film québécois présentement à l'affiche.


À la suite de l’apparition d’effets secondaires chez certaines personnes, tels l’autisme ou la sclérose en plaques, doit-on remettre en question les politiques actuelles de vaccination à grande échelle? Alors que de nombreux spécialistes reconnus sonnent l’alarme, les autorités de santé publique et les compagnies pharmaceutiques continuent de faire la sourde oreille.

Sypnosis
De nos jours, l’enfant nord-américain reçoit environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l’âge de six ans, soit le double du nombre prescrit 25 ans auparavant.

Des recherches en cours semblent indiquer que la vaccination serait directement responsable de désordres immunitaires ou neurologiques chez certaines personnes prédisposées génétiquement ou neurologiquement à mal réagir aux composantes des vaccins. Autisme, sclérose en plaque, syndrome de Guillain-Barré, myofasciite à macrophages, encéphalites, paralysies, neuropathies et autres; la liste des maladies répertoriées indique bien la gravité de la situation.

Avec Silence, on vaccine, Lina B. Moreco trace un portrait inquiétant de cette problématique qui touche l’ensemble de la société. Tourné au Québec, en France et aux États-Unis, son documentaire souligne l’ampleur du phénomène. Outre les victimes, les familles et les citoyens, des chercheurs de haut niveau donnent leur avis sur la question et aident à démythifier les processus complexes régissant les effets secondaires de la vaccination.

Loin de rejeter les avantages indéniables et largement documentés de la vaccination pour l’ensemble de la population, Silence, on vaccine met en lumière la nécessité de soutenir des recherches pour mieux comprendre les effets à long terme des vaccins et ainsi mieux protéger la minorité à risque. Ce documentaire profondément humain soulève une question aussi fondamentale que troublante : combien de personnes peut-on accepter de sacrifier dans le silence au nom du bien commun?

Mot de la réalisatrice
Il y a cinq ans, une famille québécoise m’a raconté l’histoire de leur petite fille qui, à l’âge de quatre mois, a vécu un choc neurologique grave à la suite de sa vaccination avec le DTaP. Née avec une microcéphalie, elle se développait presque normalement, puis, quarante-cinq minutes après l’inoculation du vaccin, elle s’est retrouvée à l’urgence où elle est restée pendant plusieurs jours. À partir de ce moment, elle a régressé à un degré zéro de développement, celui d’un enfant naissant, un niveau qu’elle n’a jamais dépassé par la suite.

À cette époque, j’ignorais qu’on pouvait connaître une si vive réaction à la vaccination. J’ai donc entamé une recherche pour en savoir davantage. J’étais plutôt sceptique. Au bout de quelques mois, j’ai compris que la petite fille n’était pas un cas rare, qu’elle faisait partie d’un sombre tableau qui intégrait plusieurs personnes au Canada et ailleurs dans le monde. Ces victimes ne représentent peut-être qu’un petit nombre, ce petit 0,01 % si souvent évoqué par les organismes de santé publique lorsqu’il est question des risques de séquelles graves, mais elles sont des vies humaines.

Pour moi, elles n’étaient plus ces chiffres silencieux, ces presque rien, elles étaient des enfants, des adolescents et des adultes. Des victimes atteintes de sclérose en plaque, d’autisme régressif, de Guillain Barré, de paralysie générale, c’est-à-dire de troubles immunologiques ou neurologiques. Certaines d’entre elles étaient mortes. Elles payaient de leur santé le risque du bénéfice des vaccins.

Ce sont des histoires de vies cachées.

En fait, pour les experts en santé publique, « il n’existe pas de preuve scientifique établissant hors de tout doute une relation de cause à effet entre la vaccination et les maladies dont ces personnes sont affligées». Conséquemment, pour établir le lien de causalité, les personnes malades doivent s’armer d’un avocat, étaler leur histoire en justice, confronter les experts de l’industrie pharmaceutique et prouver aux organismes de santé publique que le vaccin a détérioré leur santé. C’est chaque fois le combat entre David et Goliath dont les médias parlent peu.

J’ai réalisé ce film pour briser le silence.

Si des populations entières doivent pouvoir profiter des bénéfices de la vaccination, n’est-il pas essentiel que la société protège et porte secours à ces victimes qui incarnent l’inévitable pourcentage de risque en principe assumé? Est-il acceptable de continuer à les abandonner sans recherche adéquate, sans recours médical et sans soutien social? Est-il normal que le principe de responsabilité disparaisse quand vient le temps de reconnaître qu’une pratique médicale blesse au lieu de protéger?

Faire ce film me paraissait essentiel, car d’ici cinq ans, on prévoit que les enfants recevront autour d’une centaine de doses de virus vaccinaux et que les adultes pourraient en recevoir tout autant au cours de leur vie. Le sida, la grippe, le SRAS, la grippe aviaire, certains cancers, l’obésité, la diarrhée et autres maladies du corps auront bientôt leur vaccin.

Lina B. Moreco

Lina B. Moreco
Cinéaste préoccupée par les questions d’éthique sociale, Lina B. Moreco place l’être humain au centre de chacun de ses projets. Au terme de sa maîtrise en cinéma à l’Université Concordia, elle se spécialise dans le documentaire et s’investit à fond dans tous ses sujets; la vie des mésadaptés sociaux avec De l'autre côté du monde (1990), la réalité des itinérants dans Vivre à mort (1992), le sort de prisonniers réhabilités dans La mort des masques (1995), la foi et l’euthanasie dans Croire (1997) et Mourir pour soi (2002). Son film Médecine sous influence, sur l’acharnement thérapeutique en pédiatrie, remporte le prix Gémeaux du meilleur documentaire à caractère scientifique, en 2004. Par l’entremise de son œuvre, Lina B. Moreco se fait la porte-voix des victimes de problèmes souvent occultés au sein de notre société.

Recherche, scénarisation et réalisation
Lina B. Moreco

Image
François Vincelette et Yoan Cart (France)

Prise de son
Richard Lavoie et Laurent Maisondieu (France)

Montage image
Dominique Sicotte

Montage son
Luc Mandeville et Anton Fischlin

Musique originale
Benoît Pimont (France)

Producteurs
Johanne Bergeron (ONF)
Yves Bisaillon (ONF)
Hind Saïh (PLAY FILM)

Producteur exécutif
Yves Bisaillon (ONF)

Une production de l’Office national du film du Canada
En coproduction avec Play Film
En collaboration avec Planète et France 5
Avec la participation du Centre national de la cinématographie
Une coproduction Canada-France

Avec la participation de :
Jill et Matthew Layton
Dr Julie A. Buckley
Barbara Loe Fisher
Christian et Alexis Noël
Chantal Primeau
Dr Mark Geier
David Geier
Dr Robert Nataf
Congressman Dan Burton
Aurélie et Lionel Nizinski
Ghislaine Vilcoq
Dr Claude Béraud
Yves Ketterer
Pr. Romain Gherardi
Pr. Patrick Cherin
Stephanie et Murray L. Arnold
Armelle Jeanpert
Pierre Couturier
Dr Dominique Le Houezec
Carmen Kreft-Jais
Dr Serge Rivest
Pascale et Lauralie Beaumont
Éric St-Pierre
Maître Jean-Pierre Ménard
Horacio Arruda
Juge Marie-Odille Bertella-Geoffroy
Maître Xavier Flécheux
Maître Alan Matthew Pickert
Dr Andrew J. Wakefield
Jennifer et Mack Daniel Wirth
Angela Kennedy


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